Tourisme et saké dans le Kyushu (3/3) : Kumamoto

IMG_0851

Dernier article de cette série sur le développement du sakéo-tourisme dans le Kyushu.

 

 

 

 

C’est par un atelier de wagashi (patisserie japonaise traditionnelle) que commence notre journée. Les images parlent d’elles-même :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous continuons notre visite par une maison de saké fondée en 1867 et qui a été pionnière dans cette préfecture en commençant à produire du saké dès le début de l’ère Meiji. (Auparavant, seul des sakés produits à l’extérieur de la préfecture étaient importés pour y être consommés).

 

L’origine du nom du saké produit par cette maison est une très belle histoire… En effet, le fondateur YOSHIMURA Tahachi, le matin du nouvel an 1869, alors que la production battait son plein, a ouvert la porte du kura pour y laisser rentrer la lumière du jour et c’est ainsi qu’il a aperçu un faucon se dirigeant vers lui. Ce signe de bonne augure, lui a donné l’idée de nommer son saké ZUIYO, c’est-à-dire, le faucon du nouvel an, marque sous laquelle le saké est encore produit de nos jours.

Je reviendrai de manière plus détaillée sur les sakés du Kyushu dans un article dédiés mais mais il est important de savoir que la préfecture de Kumamoto a joué un rôle très important dans l’histoire du saké moderne avec notamment le développement de la levure N°9 (à laquelle on se réfère aussi sous le nom de Kumamoto kobo) et de différentes techniques telles que le pressurage à travers des sacs suspendus.

 

 

 

 

 

 

 

Dans mon précédent article, je précisais que le Kyushu était célèbre pour ses onsen, sources naturelles d’eau chaude d’origine volcanique. C’est dans le célèbre lieu dit de Kurokawa onsen que j’ai eu la chance d’être hébergé pour la soirée, dans un onsen véritablement extraordinaire qui porte le nom de Hozantei.

Dans un tel lieu, la qualité de l’hébergement, de l’accueil mais aussi des repas atteint des sommets, surtout lorsqu’on y trouve aussi bains chauds communs pour certains mais aussi parfois privés.

Le cadre magnifique varie en fonction des saisons mais j’avoue que l’automne et l’hiver sont mes deux saisons préférées pour apprécier les mets délicats et les bains chauds.

Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer l’intérieur du petit cottage où j’ai dormi ainsi que son rotenburo (bain chaud extérieur) privatif.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ce genre d’établissement, la qualité du repas est fondamentale. Ici, la présentation des mets étaient particulièrement impressionnante… Je vous en livre quelques images.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impossible de ne pas essayer tous les différents bains. Les bains communs sont séparés hommes/femmes et leur usage s’inverse pendant la nuit, ce qui permet de découvrir le matin celui que l’on n’a pas pu visiter la veille. Là encore, quelques images que ne rendent que faiblement l’atmosphère et la tranquillité qui s’empare de vous lorsque vous vous y baignez.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le petit déjeuner était lui aussi pantagruélique :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques liens : ==============================================================

L’agence de H.I.S. à Paris « Votre Japon »

Maison de saké ZUIYO à Kawashiri, Kumamoto (en Japonais)

Onsen HOZANTEI à Kurokawa Onsen, Kumamoto (en Anglais)

============================================================================

Both comments and pings are currently closed.

Comments are closed.